Dernière réunion de campagne, à l'école du Parc - Front de gauche Vanves

Compte rendu de Adrien Champougny, jeune candidat de notre liste

  20H10, école élémentaire du Parc. Après avoir attendu quelques camarades que l'on savait depuis longtemps plus engagés que ponctuels, la réunion commence. Boris Amoroz, candidat du Front de gauche et tête de liste de "Pour Vanves, l'Humain d'abord", est le premier à parler devant la trentaine de personnes qui composent l'assistance. Après une brève introduction, c'est à Annie Terade, candidate, de s'exprimer. Cette fois-ci l'introduction au débat est plus large. Explications de la formation de la liste, combat à mener  tant sur le plan local que supra-local, enjeux de l'élection, tous les sujets sont esquissés avec une approche particulièrement pertinente puisque Annie est vanvéenne depuis très longtemps et connaît bien les problèmes de la ville.

  À la fin de son intervention, c'est le candidat Boris Amoroz qui prend la parole. Il reprend les problèmes soulevés précédemment en présentant les réponses de la liste "Pour Vanves, l'Humain d'abord !". En ce qui concerne la démocratie locale, il propose notamment la mise en place de référendums et de débats municipaux, par exemple en ce qui concerne le cas du quartier du Clos-Montholon, qui va devoir s'effectuer conséquemment à la construction de la gare Clamart-Vanves Fort d'Issy.

  C'est ensuite à Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice des Hauts-de-Seine de s'exprimer. L'analyse politique est plus restreinte mais également plus précise. De manière très aisée elle évoque les problèmes que posera la future métropole du Grand Paris, l'exigence de maintenir une importante démocratie locale, l'importance de se battre contre les mesures de rigueur prises par le gouvernement socialiste, qui brise dans l'œuf tout espoir d'améliorer la vie des citoyens. La sénatrice connaît en effet très bien tous ces problèmes puisqu'elle se bat presque tout les jours pied-à-pied avec le gouvernement dans le cadre de son mandat pour tenter de redonner de l'air aux citoyens.

  À la fin de son intervention c'est Benjamin, candidat de la liste «Pour Vanves, l'Humain d'abord !", qui prend la parole. Son thème sera le logement. On remarquera donc une cohérence d'ensemble des interventions, puisque celles-ci vont du plus général au plus particulier. Benjamin commence son discours en soulignant qu'au cours de toutes les actions qui ont été effectuées par la liste au contact des Vanvéens, le logement a été noté comme une priorité. Il rappelle d'ailleurs que la constatation de la quasi absence de projet en matière de logement des deux autres listes de gauche a été l'une des principales raisons de la présentation de la liste "Pour Vanves, l'Humain d'abord !" .

  Des chiffres sur le logements à Vanves son ensuite donnés. Les plus marquants sont d'une part la demande de HLM sur Vanves (plus de 1000) et d'autre part le nombre de logements vides à Vanves (1000 également). Il présente ensuite les objectifs de la liste, qui consiste en la construction ou le conventionnement de 800 logements sociaux sur la mandature, de faire en sorte de limiter la construction de pseudos résidences étudiantes à plus de 650 euros/mois la chambre, d'établir une charte promoteur comme à Saint-Ouen, qui impose aux bailleurs des normes sociales et tarifaires, et enfin l'analyse de la situation de chaque logement vide et la prise de mesures adéquates.

  Après ces 4 présentations, une séance de questions s'ouvre. L'ambiance est enthousiaste et plusieurs personnes prennent la parole pour affirmer leur plaisir de voir se développer avec tant de force l'engagement de la gauche vanvéenne.

  Un membre de l'assistance, parent d'élève FCPE, prend ensuite la parole. Il commence par affirmer que la réponse de la liste et du candidat Boris Amoroz au  questionnaire de la FCPE a été « la plus sérieuse des 4 réponses qu'il ait lues ». Il interroge ensuite la liste sur diverses sujets notamment sur la cantine scolaire.

  Boris Amoroz répond en affirmant son attachement au rétablissement d'une véritable cantine scolaire notamment pour maîtriser les coûts, apporter aux enfants une alimentation de qualité et raisonnablement produite.  Après cette séance de questions, la réunion s'ouvre sur un petit pot, avec différentes conversations intéressantes entre membres de la liste et citoyens.